Le 15 mars, on vote

Pour la première fois depuis mes 18 ans, je ne vais pas participer à un scrutin se déroulant en France. Le 15 mars, je ne voterai pas aux municipales. Jusqu’à cette année, j’étais inscrit sur les listes électorales en France, d’abord comme résident et citoyen français, puis par un de ces tours de passe-passe que permettent parfois les lois : inscrit sur les listes consulaires à Genève, ou je votais pour tous les scrutins nationaux ou européens, j’étais aussi inscrit à Nantes, dans le même bureau de vote que ma mère, pour les scrutins dits locaux. J’ai ainsi pu participer au référendum sur l’aéroport du Grand Ouest, par exemple. Mais depuis cette année, cette double inscription n’est plus possible, et il a fallu choisir entre Nantes et Genève, pour tous les scrutins. J’ai choisi Genève, je ne suis plus inscrit sur les listes électorales nantaises.

Pourtant, le 15 mars, je vais voter aux élections municipales. Dans ma commune de résidence. A Genève, les étrangers résidant depuis plus de 8 ans en Suisse peuvent élire leurs conseillers municipaux, ainsi que le conseil administratif.

Les procédures électorales n’ont rien à voir entre les deux pays, mais quand je glisserai mon enveloppe de vote dans la boite à lettres (vote par correspondance !), j’aurai une pensée pour tous mes amis qui s’engagent, qui participent à cette campagne, qui donnent du temps et de l’énergie. Je ne pourrais pas voter pour eux ou pour les listes qu’ils soutiennent, mais si vous le pouvez, faites le !

Le 15 mars, à Genève comme en France, on vote !!