Du télétravail et de la pollution

Aujourd’hui, j’ai réalisé que je pollue plus en télétravaillant qu’en me rendant au bureau.

Quand je télétravaille, je me connecte à distance sur mon poste de travail. J’ai donc deux ordinateurs qui tournent, un au bureau et un chez moi, alors que je n’en ai qu’un en présentiel. Mes deux écrans au bureau sont éteints lorsque je n’y suis pas, mais j’en ai également deux à la maison, de moins bonne qualité et qui consomment plus. J’ajoute les lampes, qui sont allumées au bureau, puisque certains de mes collègues y sont, et chez moi, puisqu’il faut bien que j’y voie quelque chose.

La consommation électrique globale de mon travail est donc plus grande quand je télétravaille, et je pollue donc plus.

Vous allez me dire que j’oublie les transports, nécessaires pour me rendre au travail, et qui sont, pour beaucoup de gens, la principale source de pollution d’une journée de travail. Je ne les oublie pas, mais j’ai la chance de travailler proche de mon habitation, et je me rends habituellement au travail à vélo ou à pied. Pas de consommation de carburants fossiles, ni d’émission de CO2 supplémentaire !

Non, décidément, je pollue plus en télétravaillant qu’en me rendant au bureau. C’est une raison supplémentaire de ne pas aimer le télétravail, quantifiable et objective.

Vivement le monde d’après, et le retour au bureau !