Du télétravail et de la pollution

Aujourd’hui, j’ai réalisé que je pollue plus en télétravaillant qu’en me rendant au bureau.

Quand je télétravaille, je me connecte à distance sur mon poste de travail. J’ai donc deux ordinateurs qui tournent, un au bureau et un chez moi, alors que je n’en ai qu’un en présentiel. Mes deux écrans au bureau sont éteints lorsque je n’y suis pas, mais j’en ai également deux à la maison, de moins bonne qualité et qui consomment plus. J’ajoute les lampes, qui sont allumées au bureau, puisque certains de mes collègues y sont, et chez moi, puisqu’il faut bien que j’y voie quelque chose.

La consommation électrique globale de mon travail est donc plus grande quand je télétravaille, et je pollue donc plus.

Vous allez me dire que j’oublie les transports, nécessaires pour me rendre au travail, et qui sont, pour beaucoup de gens, la principale source de pollution d’une journée de travail. Je ne les oublie pas, mais j’ai la chance de travailler proche de mon habitation, et je me rends habituellement au travail à vélo ou à pied. Pas de consommation de carburants fossiles, ni d’émission de CO2 supplémentaire !

Non, décidément, je pollue plus en télétravaillant qu’en me rendant au bureau. C’est une raison supplémentaire de ne pas aimer le télétravail, quantifiable et objective.

Vivement le monde d’après, et le retour au bureau !

Balade du 30 janvier et baignade du 31

Things on my head

Le 15 mars, on vote

Pour la première fois depuis mes 18 ans, je ne vais pas participer à un scrutin se déroulant en France. Le 15 mars, je ne voterai pas aux municipales. Jusqu’à cette année, j’étais inscrit sur les listes électorales en France, d’abord comme résident et citoyen français, puis par un de ces tours de passe-passe que permettent parfois les lois : inscrit sur les listes consulaires à Genève, ou je votais pour tous les scrutins nationaux ou européens, j’étais aussi inscrit à Nantes, dans le même bureau de vote que ma mère, pour les scrutins dits locaux. J’ai ainsi pu participer au référendum sur l’aéroport du Grand Ouest, par exemple. Mais depuis cette année, cette double inscription n’est plus possible, et il a fallu choisir entre Nantes et Genève, pour tous les scrutins. J’ai choisi Genève, je ne suis plus inscrit sur les listes électorales nantaises.

Pourtant, le 15 mars, je vais voter aux élections municipales. Dans ma commune de résidence. A Genève, les étrangers résidant depuis plus de 8 ans en Suisse peuvent élire leurs conseillers municipaux, ainsi que le conseil administratif.

Les procédures électorales n’ont rien à voir entre les deux pays, mais quand je glisserai mon enveloppe de vote dans la boite à lettres (vote par correspondance !), j’aurai une pensée pour tous mes amis qui s’engagent, qui participent à cette campagne, qui donnent du temps et de l’énergie. Je ne pourrais pas voter pour eux ou pour les listes qu’ils soutiennent, mais si vous le pouvez, faites le !

Le 15 mars, à Genève comme en France, on vote !!

Des doppelgängers

Je suis a priori quelqu’un de reconnaissable, et qui n’a pas beaucoup changé au cours de sa vie. J’en veux pour preuve les gens qui me reconnaissent, des années après notre dernière rencontre : une amie de primaire, dans un bar, 15 ans après, un camarade de lycée, à l’arrêt de tram, 20 ans après, la mère d’un ami de primaire, dans un festival, 10 ans après (elle est championne toutes catégories, j’ai dû la rencontrer moins de 10 fois).

Je suis tellement reconnaissable que des gens que je ne connais pas me reconnaissent. Ou plutôt me confondent. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai été confronté à cette situation : Une personne me parle d’un événement soi-disant commun, où nous nous serions rencontrés, ou me demande des nouvelles d’une tierce personne inconnue, ou s’adresse à moi comme à un pote de beuverie, alors que c’est la première fois que je le ou la rencontre.

Si j’ai changé récemment, j’ai longtemps eu un physique hors normes, qui me mettait à part. Ce qui n’empêchait nullement que j’étais “reconnu” régulièrement par de parfaits inconnus. Malgré ma perte de poids, ça continue.

J’en suis arrivé à croire qu’il existe plusieurs doppelgängers, qui existent dans les mêmes endroits que moi. Leur arrive-t-il qu’on leur parle en pensant s’adresser à moi ? En tout cas, personne ne m’a jamais raconté avoir rencontré mon double. Ils doivent éviter mes connaissances, je ne vois pas d’autre explication possible.1

Et vous, êtes vous souvent confondus avec quelqu’un d’autre ? Avez-vous déjà rencontré un doppelgänger ?

One less car

Hier, j’ai vendu ma voiture. Le tracteur.

Je l’avais achetée en 2008, quand la Noursmobile avait su me convaincre, à la faveur d’un tête à queue sur la route de Rennes, qu’il était temps de nous séparer.

Voiture de papa, tracteur, elle a eu plusieurs noms, et j’en garde beaucoup de bons souvenirs.

Les virées à Saint-Brévin, au printemps, en été et en automne. Un week-end au Vieux Boucau, à 5, avec quelques menaces d’abandon sur une aire d’autoroute, non suivies d’effet.

Une virée à Saint-Moritz #FürDieFreikultur en hiver, via le Julierpass à l’aller, et le train des Rhätischen Bahn au retour, parce qu’il avait neigé 150 cm en trois jours. Une semaine en Italie avec mon père en 2014, de Genève à Venise et retour.

Et puis plusieurs allers-retour Genève-Nantes, avec des covoiturages improbables, et des autostoppeuses prises en charge à Bardonnex et déposées à Carquefou.

Quelques passages à Oyonnax, à Lyon, #FürDieFreikultur aussi.

Elle aura transporté des personnes, des chats, des chiens, des vélos, des skis, des luges, des meubles Ikea…

Je l’ai vendue, et je ne vais pas en acheter d’autre. Je suis devenu piéton, cycliste, autopartageur. Une page se tourne. Avec un peu de nostalgie, mais aussi de la joie.

Gâteau court et bon

Le Gâteau court et bon est une recette de gâteau, comme son nom l’indique. La préparation est rapide, et le résultat, bon. C’est une recette de famille, trouvée dans un Pomme d’Api des années 80. La voilà ci-dessous, dans une qualité d’image digne des meilleurs écrans Imax :

Comme je suis sympa, je vous la retranscris :

  • 1 tasse de farine
  • 1 tasse de sucre
  • 1 gros œuf
  • 1 œuf de beurre, du sel
  • 1 moule de 20 cm (le mien fait 18 cm, ça fonctionne aussi)

Mélanger le sucre et l’oeuf.

Ajouter la farine et une pincée de sel.

Faire fondre le beurre.

Mélanger le beurre.

Verser le mélange dans un moule beurré.

Mettre à four chaud 10 minutes environ (Th. 6-7)

Et quand on sort du four, on obtient ça :

C’est une recette facile, faisable par des enfants, sans trop d’attente pour déguster.

Tarte aux asperges

C’est la saison des asperges, et on trouve facilement des bottes d’asperges vertes, qui se prêtent aisément à la cuisine facile.

Comme pour la tarte aux légumes rapés, on part sur une base de pâte brisée. Ici, celle du C orange, bio, à la farine d’épeautre.

Dedans, on va mettre des asperges vertes, fraîches, environ 400g , du jambon blanc, deux œufs, un yaourt et de la chapelure.

Battre les œufs dans un saladier, ajouter le yaourt, un peu de sel, du poivre, et de la noix de muscade, si vous le souhaitez.

Couper les asperges en morceaux d’un peu moins d’un centimètre, et mélangez. Ajouter le jambon coupé en petits morceaux.

Étaler la pâte dans le moule à tarte, et badigeonner de moutarde. Toujours de la vraie, parce que c’est mieux. Verser l’appareil dans la tarte.

Et maintenant, la chapelure. Vous pouvez l’acheter toute faite, ou vous rendre compte que ce n’est que du pain dur réduit en miettes. Un quignon dans le mixer, ou dans un chiffon avec le rouleau à pâtisserie, et vous avez votre chapelure, que vous saupoudrerez sur votre tarte.

Une vingtaine de minutes au four à 180°, et voilà.