Samedi 21 avril

Elle avait cette beauté ronde des pin-ups. Pulpeuse. Virginale, aussi, avec cette longue jupe grise et ce chemisier strict. Ses cheveux bruns retombaient sur un petit sac à dos, noir lui aussi. Elle marchait droit devant elle, comme dans un clip. Les yeux fixés sur cette caméra invisible qui la filmait, star parmi les figurants. Le tram l’a suivie un moment, puis je l’ai perdue de vue.

Tarte aux légumes rapés

C’est la fin de l’hiver, le début du printemps. Et je continue ma mission “Apporter à manger au travail”. Les tartes salées sont une bonne façon de préparer à manger à l’avance. C’est rapide à faire, ça peut se manger chaud comme froid, et il y a une infinité de possibilités.

En voici une, sous la forme d’une tarte aux légumes rapés. Comme les carottes de la cantine, mais sans la sauce vinaigrette. Si vous êtes des pros ou aventureux, vous pouvez faire la pâte vous-même. Ça pose. Sinon, vous pouvez faire comme moi, et prendre une pâte en rouleau au supermarché. Le C orange en a une très bonne, bio, à la farine d’épeautre. Mais vous pouvez prendre ce que vous voulez. Brisée, c’est mieux.

Pour l’appareil (c’est ce qu’on met dans la tarte, ici c’est un blog sérieux), vous avez le choix, à partir du moment où ça se râpe. J’ai un faible pour les carottes (ça donne de belles cuisses) et les courgettes, mais vous faites bien comme vous souhaitez. Il vous faudra aussi de la crème fraîche.

Râpez vos légumes et mélangez le résultat à la crème fraîche, avec une pincée de sel et du poivre à votre goût. Réservez.

Déroulez la pâte dans le plat à tarte, piquez le fond, et tartinez généreusement de moutarde (mon ingrédient secret). De la vraie moutarde, de Dijon, forte.

Étalez l’appareil dans la pâte.

Vous pouvez vous arrêter là, ou ajouter du fromage râpé dessus. J’aime bien mettre de la scamorza fumée, que je râpe directement sur la tarte, avec une râpe à grand trous.

20 minutes au four à 180°, et voila.

Suspension

J’ai acheté chez le M orange des plantes aromatiques (thym et menthe), que je vais suspendre à l’entrée de ma cuisine.

 

Les pots viennent avec des surpots en plastique blanc, percés au fond. Je vais utiliser ces surpots pour faire ma suspension.

Après avoir coupé entre 4 et 5 mètres de fil, et avoir empilé les deux surpots, je fais passer mon fil dans les trous, comme pour coudre un bouton. Je fais ensuite un nœud avec les deux brins libres. J’ai donc une longue boucle, qui passe dans mes surpots et se rejoint en dessous.

Une fois suspendu, ça donne ça. C’est le poids de ma plante qui va redresser le surpot.

Comme ceci.

J’ai deux surpots, il faut donc que je puisse en mettre un au milieu de ma suspension. Pour ça, je fais un nœud de vache au milieu de ma suspension.

Et voilà, une fois installé. 10 minutes tout compris, et je ne risque pas de les oublier.

Couper-foutre : Le gratin aux deux pommes

Ceci est une reprise d’un texte publié précédemment chez Manon.

Si, comme moi, tu travailles avec Jean-Michel Snowflake et Paul-Patrick Vieille-France, tu n’as pas forcément envie de manger avec eux le midi, Et je te comprends. Il est beaucoup plus difficile de travailler ensemble quand tu as explosé la tête de l’un dans le porridge de l’autre. Donc tu manges ton sandwich acheté avec ta râpe à lingots à la boulangerie d’à côté, ou les carottes râpées de la supérette, en espérant que ça te rende aimable, alors que tu n’en a pas besoin, parce que c’est pas toi le con, c’est les autres. Bref, tu manges comme une grosse bande de nazes, et tu dis que tu devrais préparer des repas sains et équilibrés chez toi, que tu amènerais au travail, et que ça te permettrait d’éblouir Annabelle Charmante, qui réchauffe son frichti au micro onde de la cuisine mise à disposition par ton employeur (merci patron !).

Mais comme tu es une grosse bande de nazes, tu ne sais pas faire à manger. Ne t’inquiète pas, Tonton l’Ours est là pour toi, et va te présenter sa nouvelle gamme de plats : Couper-foutre. On va commencer par un gratin. Parce que le gratin, c’est bien.

Petite note préliminaire : Pour faire un gratin, il faut un four. Si tu n’as pas de four, tu ne pourras pas faire de gratin. Et du coup, tu ne pourras pas éblouir Annabelle Charmante. Donc tu as un four. Un vrai, pas un truc que tu as acheté 20 balles chez Boulanty. Chaleur tournante et tout. En plus, ça te permettra de faire plein de recettes différentes, et de réchauffer les pizzas pour les soirées foot. C’est moins cher que de se faire livrer, tu pourras monter en gamme sur les bières, ça fera plaisir à Manon.

Donc tu as un four. Et un plat à gratin, parce que pour faire un gratin, il faut un plat à gratin. Et ouais.

On va dire que si tu es arrivé ici, c’est que tu es motivé, et que tu as tout. Donc tu vas au marché (parce que t’es un bobo, un vrai, et que les supermarchés, c’est pour Kevin et Jenifer Tout le monde). Et là tu achètes :

  • Des pommes de terre. 750 grammes, à peu près. Si tu veux en mettre plein les yeux à Annabelle, tu peux prendre des bleues de Saint-Gall (c’est suisse, et c’est bleu. Comme son nom l’indique)
  • Des pommes. Des qui poussent dans les arbres. 300 grammes. Des Gala, c’est bien.
  • Du jambon. 200 grammes. Le jambon, c’est important. Ne prends pas n’importe quoi.
  • Du gruyère. 100 grammes. Mais du vrai. Pas du plastique comme on te vend en Frônce. Si il n’y a pas de vrai gruyère, tu peux mettre du comté. Ou du parmesan si tu veux faire croire que tu es italien.
  • Crème entière. 200 ml. Oui, la crème, c’est pas en grammes, c’est en millilitres. Parce que. Pareil que le jambon, tu prends pas n’importe quoi.
  • Sel et poivre
  • Paprika, noix de muscade. Ça, c’est le truc qui va faire tomber Annabelle. La touch of class, comme disent les anglais.

Une fois que tu as tout, tu prends ton économe, et tu épluches tes pommes de terre. Pour éviter qu’elles ne noircissent, tu les mets dans un saladier, avec de l’eau. Quand tu as épluché toutes tes pommes de terre, tu prends ta mandoline (l’instrument de cuisine, pas le truc qui fait cling cling), et tu tranches la moitié de tes pommes de terre dans le plat. Tu mets ensuite le jambon, que tu auras coupé en lamelles, parce que tu auras lu la recette avant de la faire.

Tu reprends ton économe, et tu épluches tes pommes. Les vraies, celles qui poussent dans les arbres. Si tu es doué, tu peux réussir à faire une seule épluchure avec ta pomme. Mais ne va pas le dire à Annabelle, garde ça pour ta mère. Tu peux ensuite enlever le trognon de la pomme, en tournant ton économe autour de la tige. Tu reprends ta mandoline, et tu tranches tes pommes sur le jambon et les pommes de terre.

Tu peux maintenant trancher le reste de tes pommes de terre sur tes pommes. Bravo, tu as réussi la partie la plus coupante.

Maintenant, tu prends ta crème fraîche, tu ajoutes un peu de sel, un peu de poivre, une pincée de paprika et de noix de muscade, tu mélanges. Et tu étales le tout sur ton plat.

Là, si tu es attentif, tu vas me dire qu’on a pas mis de fromage. Et tu auras raison. Mais c’est parce qu’on va le mettre maintenant. On va donc râper le fromage, et le répartir sur la crème fraîche. Ça va gratiner, et ça sera bon.

C’est tout bon, il ne te reste plus qu’à mettre dans le four, que tu auras mis à préchauffer à 200°C. Tu laisses entre 20 et 30 minutes (la cuisine est une science exacte), et voila. Tu feras attention, 200°C, c’est chaud.

Tu as un gratin qui va pouvoir te faire entre 4 et 5 portions. Là, tu as le choix. Tu le manges avec tes amis un soir (si tu as des amis), tu manges une portion par jour pendant la semaine, ou, si tu as un congélateur, tu en congèles une partie que tu mangeras plus tard. C’est toi qui voit.

Mais en tout cas, tu vas pouvoir briller devant Annabelle Charmante, et arrêter les sandwiches en plastique. Et ça, c’est bien.

Vacances en Côte d’Ivoire

Comme c’est mon blog, et que je fais ce que je veux, je vais vous gonfler avec mes photos de vacances pourries (les photos, pas les vacances).

J’ai eu la chance d’aller en Côte d’Ivoire au début de ce mois (avril, donc).  Après un premier voyage en 2009, j’ai toujours eu envie d’y retourner. Mais entre les problèmes sur place et les obligations diverses ici, je n’ai jamais mis à exécution cette envie. Jusqu’à cette année. Tout s’est aligné (presque) et j’ai pu y passer une semaine.

Lundi 2 avril 2018 - plage d'Assinie

La plage d’Assinie.

Lundi 2 avril 2018 - plage d'Assinie

Le jeune homme au cheval.

Dollar d'Assinie

Dollar d’Assinie

Mercredi 4 avril 2018 - Musée national du costume

Dans la maison du gouverneur …

Mercredi 4 avril 2018 - Musée national du costume

… à Grand-Bassam.

Mercredi 4 avril 2018 - Plage de Grand-Bassam

La plage de Grand-Bassam.

Jeudi 5 avril 2018 - A la rencontre des hippopotames

Sur le Bandama …

Jeudi 5 avril 2018 - A la rencontre des hippopotames

… puis le Nzi …

Jeudi 5 avril 2018 - A la rencontre des hippopotames

… à la recherche des hippopotames.

Jeudi 5 avril 2018 - A la rencontre des hippopotames

Les voilà !

Jeudi 5 avril 2018 - A la rencontre des hippopotames

Ca souffle.

Jeudi 5 avril 2018 - Plantation de bananes

Les bananes …

Jeudi 5 avril 2018 - Plantation de bananes

… et les escargots.

Plus d’images dans l’album.

L’étagère

Une étagère, c’est pratique. Mais des fois, on n’a pas de perceuse, ou on n’a pas envie d’utiliser de perceuse, ou on ne peut pas utiliser de perceuse. Et on ne met pas d’étagère.

Mais si on a un marteau, on peut monter une étagère.

Il faut : Une planche, pour faire l’étagère, du fil (solide), pour faire les montants, des crochets pour cadre, et un marteau, comme déjà dit. L’idée, c’est de fixer les crochets au mur, de faire des boucles avec le fil, et de passer la planche dedans.

Alors bien sûr, ça n’est pas destiné à supporter 40 kilos, mais c’est assez solide pour deux plantes, et quelques papiers. Idéalement, des choses assez hautes pour cacher les crochets, qui ne sont pas, je vous l’accorde, très esthétiques.

On peut aussi monter une étagère entre deux murs proches.

(Oui il y a beaucoup de papier toilette, c’est parce que je l’achète en promotion).

Ici, je ne peux pas mettre les crochets dans le mur du fond, qui est une plaque de métal, en fait. J’ai donc mis les crochets sur les murs de coté.

Et pour m’assurer que le fil ne bouge pas sous ma planche, j’ai mis des petits crochets en dessous.

Pour les nœuds, je fais une queue de vache.

J’ai, à l’heure actuelle, 9 étagères ainsi conçues chez moi (les deux en photo, et sept pour les ours). Celles pour les ours sont plus longues (2m) et ont trois points d’accroche au lieu de deux.